Hélène Vieillefosse
Cheffe de projets
Portrait de Hélène
Mon parcours professionnel traduit la recherche constante d'une vision du métier de plus en plus globale et in fine du sens dans ce que je fais.
Je me suis intéressée au monde du bâtiment en raison de mon engagement pour l'environnement. Je me suis dit que le bâtiment était le bon domaine pour que mes actions puissent avoir un impact réel.
Une fois diplômée de l'Ecole Centrale de Lyon, je suis partie deux ans en expatriation au Turkménistan en entreprise de construction où j'étais en charge du pilotage des certifications environnementales des projets et des installations de chantier.
J'aime apprendre et découvrir des nouvelles typologies de projets. Cette première expérience à l'étranger a renforcé d'une part mon goût pour l'inconnu et d'autre part mon appétence pour une compréhension plus globale des enjeux. C'est ainsi qu'après ces deux ans j'ai voulu évoluer vers la chefferie de projet et j'ai rejoint setec bâtiment.
Des projets très divers
À travers mes premiers projets, j'ai découvert le secteur culturels : le chantier du Musée de l'Homme, les études de l'Abbaye de Saint Vaast et le concours du Musée Albert Kahn que nous avons eu la chance de gagner. L'Abbaye Saint Vaast et le Musée de l'Homme ont été pour moi l'opportunité d'apprendre la réhabilitation sur toutes les phases d'un projet. Surtout j'ai eu la chance de travailler avec des gens très compétents et de spécialités diverses. La relation aux autres, apprendre de mes collègues, partenaires, maitres d'ouvrages, finalement essayer de tout comprendre, me motive. La diversité me motive. Dans une équipe qui mêle la créativité artistique des architectes, les ambitions du Maitre d'ouvrage, l'ingéniosité cartésienne des ingénieurs, c'est riche !
Ensuite j'ai travaillé sur une palette très diversifiée de projets : des hôpitaux, des gares du Grand Paris, des studios d'enregistrements, des bâtiments de bureaux neufs ou réhabilités. La complexité, à la fois technique, programmatique et fonctionnelle me passionne, autant que l'échange avec l'ensemble des intervenants. Tous ces projets m'intéressent beaucoup, de par leur difficulté technique intrinsèque et par la richesse des autres compétences concernées qui en décident l'usage et le fonctionnement : les spécialistes des flux médicaux, du fonctionnement des laboratoires, des installations broadcast, du matériel roulant, des systèmes de contrôles commandés… Toutes ces exigences au final doivent converger dans un seul et même objet, le bâtiment construit, et le parcours pour y arriver n'est jamais tracé d'avance.
Une exigence de sens
Je reste engagée pour une construction plus durable et j'ai envie de consacrer du temps à Å“uvrer pour cet objectif : c'est dans ce cadre que je participe à l'animation des Fresques du Climat, aux ateliers bas carbones et réemploi qu'ainsi qu'à l'initiative Concours Bas Carbone lancée par le Groupe setec. Faire partie du Groupe me donne accès, à travers ses autres sociétés, à un ensemble d'expertises et d'experts très vaste pour une vision toujours plus large.
Je trouve important de mener à la fois individuellement et collectivement une réflexion sur le sens de notre métier. Chez setec il y a une vraie prise de conscience de l'importance et l'urgence des enjeux environnementaux et de la construction bas carbone. En ce moment je pilote un projet tertiaire de réhabilitation lourde. Grâce à l'engagement du maître d'ouvrage, ces sujets sont constamment présents. Nous y abordons méthodiquement les différents thèmes : économie d'énergie, réemploi, bilan carbone, confort d'usage, biodiversité… c'est très instructif.
Enfin, en tant qu'ingénieurs nous prescrivons des solutions, des matériaux. C'est une chance et aussi une responsabilité, celui de faire des choix qui ont un impact positif au niveau de la construction. C'est cela qui donne du sens à notre métier.